François Crimon Démo inédite "C'était qu'un film"

Ça finit toujours comme ça

À gueuler sous les fenêtres

Pardon pars pas

J'veux personne à part toi

Mais de douceur à douleur

Y’a toujours qu’une lettre qui meurt

Et toujours l’amoureuse

Devient couteau dans le coeur

Elle était belle comme la nuit

Ils me disaient tous elle te nuit

Son foulard autour du cou

Sera ta corde si tu joues mal le coup 

Mais moi j'me noyais dans ses yeux

Comme dans le firmament 

J‘étais ce fou nostalgique 

De l’instant présent

Adieu hasard milliard d’années

J’étais nulle part j'me suis retrouvé

Endormi sur tes cuisses dorées

A la dérive sur un rocher

Adieu tes lèvres goût de miel

J’en retrouverai pas des pareilles 

Mais elles en embrasseront des comme moi

Eux aussi se feront la belle

Adieu ta crinière d’amazone 

Adieu les soirées dans la zone

Je sais pas comment revenir de toi

J’ai l’impression de revenir de Troie

Adieu menteuse je t’aime quand même

Ma ténébreuse ma bord de seine

Comme on aime sa jeunesse

Comme on en sort pas indemne

"Tu penses qu'il restera quoi de nous dans 1000 ans ?

Dans 10.000 ans, dans 100.000 ans ?

Rien... Mais ça passera vite

Ce sera comme avant d'avoir été là"

Et je sais qu’au soir de la vie 

Quand on repense aux jours enfouis

Coulent des torrents sur les joues

Des vagues brûlantes dans le froid 

Alors enfin on voudra bien

Ravoir 20 ans nous deux ou rien

Toujours quand l’autre a rejoint

La rive dont personne ne revient

Mais comme j’ai gravé tout le décor

Ferme les yeux je t’attends dehors

Jambes dans le vide au dessus de la ville

Nous deux y'avait pas meilleur film

J’avais l’essence t’avais la flamme

Nos initiales sur le macadam

Les temps ont passé il a plu

Aujourd’hui y’a des roses dessus

"C'est facile pour toi
 
Tu vois la vie comme dans un film"



François Crimon 
Photo : Gaspard Truffet